Les 10 grandes pathologies liées à l’environnement

Par |Publié le : 16 mars 2016|Dernière mise à jour : 14 août 2024|2 min de lecture|

10 grandes pathologies liées environnement

L’OMS lance l’alerte : 12,6 millions de personnes sont décédées d’une pathologie en lien avec l’insalubrité de l’environnement en 2012. Cela représente un quart des décès dans le monde. Ces pollutions sont impliquées dans une centaine de maladies et de traumatismes.

Maladies dues à l’environnement : les maladies cardio-vasculaires en tête

Selon le rapport « Prévenir la maladie grâce à un environnement sain », la grande majorité des maladies en lien avec l’insalubrité de l’environnement sont les maladies cardio-vasculaires, les cancers et les pathologies respiratoires. Elles touchent majoritairement les pays en voie de développement. L’Asie du Sud-Est (Malaisie, Thaïlande, Vietnam, Laos, Birmanie, Cambodge, Singapour, Philippines) et la région Pacifique Occidentale (Australie, Indonésie, Nouvelle-Guinée) endossent à eux seuls 58% des décès.

  1. Accidents vasculaires cérébral (AVC) : 2,5 millions morts/an
  2. Cardiopathie ischémique (ex : infarctus du myocarde) : 2,3 millions morts/an
  3. Traumatismes non-intentionnels (ex : accidents de la route) : 1,7 million morts/an
  4. Cancer (ex : carcinome épidermoïde) : 1,7 million morts/an
  5. Affections respiratoires chroniques (ex : asthme) : 1,4 million morts/an
  6. Maladies diarrhéiques (ex : gastro-entérite) : 846 000 morts/an
  7. Infections respiratoires (ex : bronchiolite) : 567 000 morts/an
  8. Affections néonatales : 270 000 morts/an
  9. Paludisme : 259 000 décès/an
  10. Traumatismes volontaires (ex : suicide) : 246 000 morts/an

Les enfants et les personnes âgées sont les plus exposés aux risques environnementaux. 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions d’adultes de plus de 50 ans pourraient être sauvés chaque année par des mesures de diminution de la pollution.

Réduire la morbidité environnementale : une urgence selon l’OMS

L’altération de l’eau, du sol et de l’air (y compris le tabagisme), l’utilisation de composants chimiques dangereux et l’augmentation des températures ou de l’exposition aux rayons UV sont les principaux facteurs de ces maladies. Maria Neira, directrice au Département de Santé Publique à l’OMS, estime qu’il « faut investir d’urgence dans des stratégies destinées à réduire les risques environnementaux ».

L’Organisation invite à l’utilisation de technologies énergétiques éco-responsables, à la construction d’infrastructures pour l’accès à l’eau potable et à la sensibilisation au lavage des mains. Elle indique à plusieurs reprises que le tabagisme passif est un facteur important d’exposition, notamment chez les enfants.

Réfléchir aux moyens de locomotion est aussi un enjeu important, ils doivent être intégrés aux projets d’urbanisation des villes pour encourager le déplacement en vélo, à pied et en transports en commun. Enfin, le rapport évoque l’importance du recyclage des déchets dans les régions les plus défavorisées pour l’amélioration des bidonvilles.

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Hadrien V. Pharmacien


Source
« Prévenir la maladie grâce à un environnement sain: Une estimation de la charge de morbidité imputable à l’environnement ». OMS 15/03/16

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Hadrien V.
Hadrien V.
Pharmacien. Spécialiste en produits vétérinaires, aime particulièrement étudier l’actualité et les nouveautés dans ce domaine. Passionné de digital et webmarketing dans le milieu de la santé. Rédige un contenu scientifique fiable avec des sources vérifiées en respect de notre charte HIC.