L’espérance de vie en bonne santé
Le rapport de l’Institut national d’études démographiques s’intitulant « l’évolution démographique de la France » a montré que la mortalité liée à certaines maladies a considérablement baissé ces vingt dernières années. Cette baisse de la mortalité est plus ou moins marquée selon les pathologies. Elle induit une forte hausse de l’espérance de vie en bonne santé.
L’espérance de vie en forte hausse en France
L’espérance de vie des français est en hausse grâce à une diminution de la mortalité après 60 ans. Plusieurs groupes de maladies ont connu une baisse de leur taux de mortalité au cours de ces dernières d’années.
Les maladies infectieuses (gastro-entérite, grippe, …) et les maladies respiratoires (bronchite, sinusite, …) sont les maladies les moins mortelles. Les maladies infectieuses ne représentent que 2% des causes de décès et les maladies respiratoires 6%. Les maladies cardiovasculaires (AVC, infarctus du myocarde, …) voient leur taux de mortalité baisser de 30% entre 2005 et 2015 et cela grâce aux avancées médicales.
La mortalité liée aux cancers a également baissé mais de façon plus progressive comparée à celle liée aux maladies cardiovasculaires. Cette baisse de la mortalité est plus prononcée chez les hommes (-7%) que chez les femmes (-3%). La raison de cette différence ? Le tabac, sans aucun doute. Ces chiffres sont toutefois à nuancer. Deux cancers ont connu une forte baisse de leur mortalité : ce sont le cancer de la prostate (-27%) et le cancer de l’estomac (-21%)
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Une diminution des accidents de la route, des suicides et homicides
Quant à la mortalité liée aux accidents de la circulation, elle a baissé de plus de 70% en vingt ans. Les homicides et les suicides ont aussi connu une baisse respectivement de 22% et de 35%.
Toutes causes confondues, la mortalité tend à diminuer en France au cours de ces dernières décennies. Il reste néanmoins une cause de mortalité qui reste compliqué à quantifier, ce sont les décès par maladies du système nerveux. Ces maladies concernent une population p âgée, souvent atteintes de différentes pathologies associées, il est alors difficile d’identifier la cause exacte du décès.
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Léa G., Journaliste Scientifique
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