La semaine santé en bref #54
Chaque semaine, Santé Sur le Net choisit pour vous 5 actualités santé, à ne pas rater !
Santé : Le Téléthon 2019
Ce week-end a été marqué par l’édition 2019 du Téléthon, qui s’est clôturé dimanche soir avec près de 75 millions d’euros de promesses de don. Organisé chaque année par l’Association Française contre les Myopathies (AFM), cet événement permet de sensibiliser la population sur les enjeux liés aux maladies rares. Dans toute la France, 20 000 animations, sportives ou conviviales, ont été organisées dans 12 500 communes, avec l’objectif de collecter des fonds pour la recherche sur les maladies génétiques. Parallèlement, un plateau de télévision a été installé devant la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris pour proposer 30 h de direct. L’accent était mis cette année sur les thérapies géniques, dont certaines pourraient être disponibles très prochainement.
Lire aussi – Téléthon : la lutte contre les myopathies et les maladies rares
Des risques de migration avec l’implant contraceptif Nexplanon®
En 2016, l’ANSM avait publié une lettre d’information sur le risque de migration de certains implants contraceptifs (Nexplanon®). Cette semaine, l’ANSM appelle de nouveau les professionnels de santé à la plus grande vigilance au moment de l’insertion de l’implant contraceptif. En effet, inséré trop profondément dans le bras de la patiente, l’implant peut migrer dans l’organisme, en particulier au niveau de l’artère pulmonaire. A ce jour, 30 cas ont été recensés. Une lettre sera prochainement adressée aux professionnels de santé pour repréciser les modalités de pose ou de retrait de l’implant. De même, les patientes doivent être informées de ce risque avant la pose de l’implant, et seront ensuite incitées à surveiller régulièrement son bon positionnement. En France, chaque année, environ 200 000 femmes ont recours à Nexplanon®, le seul implant contraceptif disponible en France.
Lire aussi – Contraception : l’ANSM sonne le glas des stérilets Ancora, Novaplus et Sethygyn
L’épidémie de bronchiolite sévit dans plusieurs régions françaises
La bronchiolite aiguë est une maladie particulièrement redoutée par les jeunes parents. En effet, cette maladie respiratoire d’origine virale touche principalement les enfants de moins de 2 ans et provoque de véritables épidémies hivernales. Si la majorité des cas restent bénins, certains enfants nécessitent une hospitalisation et parfois une assistance respiratoire. Santé Publique France, en charge du suivi de l’évolution épidémiologique de la bronchiolite, publie chaque semaine un bulletin épidémiologique visant à informer la population. Le dernier bulletin, publié le 4 décembre, indiquait une augmentation des passages aux urgences et des visites SOS Médecins pour bronchiolite dans la majorité des régions françaises. La maladie est passée au stade d’épidémie dans 5 régions, Centre-Val de Loire, Grand Est, Normandie, Occitanie et Pays-de-la-Loire. D’autres régions pourraient suivre dans les prochaines semaines
Lire aussi – Un premier traitement efficace contre le virus de la bronchiolite ?!
Déblocage de 415 millions d’euros pour les hôpitaux
Le 20 novembre dernier, suite à la mobilisation des services hospitaliers depuis plusieurs mois, la Ministre de la Santé annonçait un plan d’urgence. Parmi les mesures de ce plan, figurait le déblocage de 415 millions d’euros pour les hôpitaux, des fonds mis en réserve et gelés chaque année dans le budget de l’Assurance Maladie. Cette semaine, cette mesure a été confirmée. L’ensemble des crédits destinés au financement des hôpitaux seront donc bien reversés aux établissements de santé cette année.
Lire aussi – Santé au travail, les mesures du plan « Investir pour l’hôpital »
Santé : journée mondiale de la maladie de Huntington
Depuis 2013, chaque 6 décembre est associé à la journée mondiale de la maladie de Huntington (lien vers fiche : ), encore appelée la chorée de Huntington. Organisée par l’Association Huntington France, cet événement est destiné à sensibiliser l’opinion sur une maladie encore peu connue. Maladie neurodégénérative héréditaire, la maladie de Huntington entraîne une dégradation profonde des capacités physiques et intellectuelles. Pour l’instant, il n’existe aucun traitement curatif, mais il est possible de retarder son évolution. En France, 18 000 personnes seraient atteintes de la maladie selon l’INSERM, dont 12 000 ne présenteraient encore aucun symptôme de neurodégénérescence.
Lire aussi – Maladie de Huntington : l’oligonucléotide antisens donne des résultats cliniques très prometteurs !
Rendez-vous la semaine prochaine, pour les prochaines actualités du monde de la santé !
Estelle B., Docteur en Pharmacie
Cet article vous a-t-il été utile ?