Stress au travail : take it easy!

Par |Publié le : 15 juin 2018|Dernière mise à jour : 14 août 2024|3 min de lecture|

Organisation du travail, non satisfaction aux exigences personnelles, relations tendues avec la hiérarchie ou avec ses collègues, le stress au travail concerne presque un salarié sur deux selon l’INSEE. Mais que disent les études à ce sujet ?

femme stressée au travail

Stress : bon ou mauvais ?

Le stress se définit par des réactions aussi bien physiques qu’émotionnelles face une situation particulière, inhabituelle. Dans une entreprise, on distingue le bon stress du mauvais. En effet, le bon stress permettrait aux salariés de se dépasser, de donner le meilleur d’eux-mêmes. En revanche face à une situation de menace ou d’enjeu ponctuel important, un salarié peut se trouver dans une situation de mauvais stress. L’enjeu pour l’entreprise peut être assez conséquent. En effet, cela peut impliquer un turn-over plus important, la perte de jours travaillés, une diminution de la productivité, de la qualité du travail. Lorsque le stress s’installe dans la durée, on peut observer l’apparition d’un burn-out chez le salarié, notamment responsable d’insomnie.

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Les études sur le mauvais stress au travail

En termes de recommandations pour la prévention du risque cardio-vasculaire, la gestion du stress ne semble pas être une priorité. Certaines directives indiquent cependant que le stress est un facteur de risque métabolique majeur sans pour autant avancer de preuves tangibles. Entre 1985 et 2002, une étude internationale a été réalisée en France, Finlande, Suède et Royaume-Uni dans le but d’apporter des éléments de réponse entre le stress au travail et le taux de mortalité. Deux types de stress professionnel distincts ont été mis en avant par les chercheurs :

  • Le « job-strain » : forte demande et peu de soutien social
  • Le « effort-reward imbalance » : déséquilibre entre l’effort fourni et la récompense/reconnaissance

Parmi les 103 000 individus inclus dans la cohorte, 3841 personnes sont décédées. 3441 participants étaient atteints d’une pathologie cardiovasculaire , 397 sont décédés durant l’étude qui durait en moyenne 13,9 ans. Il est apparu que la tension au travail chez les hommes présentant une pathologie cardio-métabolique augmentait le risque de mortalité. Le stress serait donc bien un facteur de risque supplémentaire lorsqu’il est associé à une pathologie. À tel point que chez ces patients atteints au point de vue cardio-vasculaire, la différence de mortalité entre stressé et non stressé au travail est presque équivalente à la différence de mortalité entre fumeur et non-fumeur.

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Quelques conseils pour ne pas se laisser gagner par le stress

Il y a plusieurs moyens pour tenter de gérer son stress. Premièrement, il est important de reconnaître ces facteurs de stress pour ne pas se laisser submerger. Ensuite, il est important d’apprécier votre valeur professionnelle, de s’autoévaluer. Pour résumer, il est nécessaire de prendre du recul par rapport à son activité professionnelle et de dédramatiser. Relax !

Arnaud C., Concepteur rédacteur

– Tuant, le stress au travail, Dr Roseline Péluchon www.jim.fr – 15 juin 2018
– Stress au travail, inrs.fr www.inrs.fr – 15 juin 2018
– Travail : la bonne méthode pour gérer son stress. Psychologies.com, Consulté le 15 juin 2018 www.psychologies.com

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Arnaud C
Etudiant en 5ème année de pharmacie. Passionné par les nouvelles technologies et les avancées scientifiques. Aime le football et les sorties entre amis. Rédige un contenu scientifique fiable avec des sources vérifiées en respect de notre charte HIC.